19 février 2018

Notre partenaire ADA passe à l’action avec la ” Digital Finance Initiative ” (ou DFI) qui vise à faciliter et cofinancer la mise en place des solutions digitales par les institutions de microfinance dans 12 pays d’Afrique Sub-Saharienne. Couvrant une période de 5 ans, de 2017 à 2021, ce projet ambitieux permettra d’offrir un accès aux services bancaires rapide, bon marché et sécurisé.

Un accompagnement en 3 étapes

1e étape : atelier initial d’identification des priorités
L’atelier DFI rassemble les cadres dirigeants des IMF pendant une semaine. Il vise à leur donner une vision complète des différents enjeux, opportunités et contraintes que représentent les nouvelles technologies. Il leur donne les clés pour analyser tous les scénarios possibles d’intégration du digital dans leur stratégie et pour évaluer les impacts attendus en termes techniques, mais aussi opérationnels, financiers et réglementaires. L’objectif est que les participants ressortent de l’atelier avec des idées claires sur la stratégie digitale qu’ils souhaitent adopter.

2e étape : phase de pré-projet : définition d’un projet digital
Les IMF qui souhaitent poursuivre l’aventure font d’abord valider leur nouveau projet par leur gouvernance. Ensuite, soutenues par le responsable ADA en charge du projet « Digital Finance Initiative » et des consultants locaux, elles peuvent lancer leur plan d’action. Ce plan prévoit l’établissement d’un cahier des charges, la publication d’appels d’offres et la sélection des prestataires techniques, la mise en place d’un planning et enfin la rédaction d’un dossier de cofinancement qui sera soumis à un comité de sélection, composé de membres du Conseil d’administration de ADA, de Deloitte Digital, de POST Luxembourg et de LuxFLAG. Le dossier, s’il est approuvé, est cofinancé par ADA (et éventuellement d’autres bailleurs de fonds) à hauteur de 70% des frais d’investissement, dans la limite d’un plafond de 100 000€.

3e étape : phase pilote : implémentation du projet digital
Après acceptation du dossier par le Comité, la mise en place du projet peut démarrer avec un pilote à l’échelle d’une ou deux agences. À ce stade, ADA propose à l’IMF un accompagnement financier, ainsi qu’un appui dans tous les domaines impactés par le projet : redéfinition des procédures, besoin en formation du personnel et des clients, gestion du risque. Dès que la phase de tests est terminée et s’avère concluante, l’IMF déploie le projet dans l’ensemble du réseau. C’est à ce moment que s’arrête l’accompagnement de ADA, qui considère alors l’institution comme autonome.

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